Édition #5
18.01.2022I want need you
Sale temps pour les RH, de la restauration jusqu'à l'hôpital en passant par l'industrie (donc tous les secteurs économiques), le recrutement est devenu un sport de compétition, et trouver la bonne personne au bon moment est aussi soulageant qu’un test covid négatif. La balance historique de l’emploi donnait l’avantage aux recruteurs mais la crise et les évolutions de générations replacent la balle au centre et des témoins de ce nouvel équilibre se font ressentir.
Aux États-Unis ; entre avril et juin 2021, plus de 11,5 millions de travailleurs américains ont démissionné et 48% de ceux qui restent hésitent…
Un phénomène facilité par la souplesse du marché US mais qui donne à réfléchir et surtout qui était prévisible quand les cabinets de conseil anticipaient une pénurie massive de talents dans les entreprises (estimée à 85 millions de jobs non-pourvus d’ici 2030 au niveau mondial). Ce phénomène a un nom là-bas : THE GREAT RESIGNATION, ou la recherche de bonnes conditions de travail en phase avec mes besoins, mes valeurs et mes ambitions. Bref quand on le peut on ne « s’impose » plus un travail par besoin et c’est bien là toute la nouveauté, quand le choix est donné au salarié,l’offre doit faire la différence. Autre témoin et phénomène d’un certain ras-le-bol générationnel : le hashtag #QuitMyJob sur TikTok. La démission filmée d’internautes qui génère plus de 100 millions de vues en anglant l’action comme une libération voire une dénonciation vs un échec. Une maltraitance des services RH… qui se manifeste même dès le recrutement avec le principe du ghosting, un comportement né sur les sites de rencontre et qui consiste à ce que le postulant ne réponde plus au téléphone ou alors que le collaborateur tout juste arrivé disparaisse sans crier gare « Laisser mariner le DRH a été une revanche sur tous les refus que je me suis pris ». On zappe un entretien comme un « date » (rendez-vous amoureux) décevant. Un effet boomerang qui verrait les recrutés se “venger” de recruteurs rarement irréprochables sur leurs façons de procéder. L’inversion du rapport de force recruteur-recruté et la quête de sens est à considérer dans les approches de recrutement et de fidélisation des salariés, des subtilités qui évoluent vite et sur lesquelles l’agence peut vous accompagner dans vos stratégies de marque employeur.
En attendant et pour approfondir :
https://www.youtube.com/watch?v=d0l1YyxC2m8&ab_channel=ArthurGosset
Sources :
Parler bien pour mieux parler
Ou le problème de la pub qui ne parle qu’aux annonceurs, un dommage collatéral de la profession que l’on voit encore trop souvent. Le problème vient d’une certaine déconnexion des marques avec leur public et une surestimation de leurs produits. Une maladie compréhensible lorsqu’on investit autant de temps sur son sujet… et c’est à ce moment précis que le travail d’une agence devient précieux: Pour capter les signaux faibles des cibles et faire prendre le recul nécessaire aux marques sur leur potentiel d’expression. Afin qu’elles n’aient plus peur de faire un pas de plus vers le client et un pas en moins vers leur N+1. Ainsi un langage ou une DA doivent s’adapter à leur public quitte à en détourner les codes pour mieux le convaincre, exercice que Twitch comprend bien dans sa campagne de communication qui détourne une expression populaire. Donc moins de fantasme produit et plus de parler Vrai. Il n’est pas forcément nécessaire d’être une marque nouvelle pour utiliser des codes actuels, ainsi manger-bouger mise sur des figures jeunes et populaires du stand up (Hakim, Djimo, Roman F) pour faire la promotion d’une alimentation équilibrée et rapide: en 2-2, Granola met en scène des collégiens, qui parlent comme des…collégiens et ça fait du bien. Une cible non idéalisée (front de libération des personas), un produit ou service reconnu pour ce qu’en disent les consommateurs, ça parait simple… Le monde change vite, le public encore plus, si essayer de lui plaire vous déstabilise un peu, c’est normal, mais on est là.
Source :
https://www.youtube.com/watch?time_continue=13&v=stOdDklFOvA&feature=emb_title&ab_channel=Heetch
Média ne rime plus uniquement avec achat
La construction d’un plan média ne se fait pas au hasard et construire un plan en n’étant guidé que par les GRP c’est passer à côté de sa vraie performance .
Il doit être réfléchi, personnalisé et cohérent avec les valeurs de la marque (actuelles et recherchées), celles de vos cibles et leur consommation média.
Aucun plan média ne se ressemble, tous sont bâtis sur-mesure, avec de véritables partis-pris ;
et tous sont challengés chaque jour, que ce soit :
- par l’évolution des demandes
- par le secteur de plus en plus dynamique via les innovations technologiques et la croissance du numérique constante.
Sélectionner le ou les médias les plus pertinents pour nos cibles oui, mais nous ne pouvons pas nous arrêter au choix du média :
LE CONTENU :
En achetant de l’espace nous devons guider nos clients en termes de contenu, il est par exemple aujourd’hui demandé aux marques de s’inscrire de plus en plus dans la durée, la responsabilité et l’utilité.
Ce sujet de responsabilité est fortement attendu que ce soit en termes de brand safety, de respect des données personnelles, de respect de l’environnement, des salariés ou des producteurs, mais également de l’éthique, de la transparence, de l’origine France, de l’aide au bon usage du produit, de la sécurité …
À nous, agence, de les accompagner sur ce sujet de fond en allant encore plus loin en leur proposant des manières différentes d’acheter de l’espace publicitaire tout en véhiculant et en veillant à retranscrire leurs actions RSE.
Au-delà de proposer l’utilisation d’encres végétales, de papiers recyclés ou encore de s’inscrire dans un contexte vert et engagé ou même de privilégier une cible data éco-responsable, les régies s’impliquent avec des offres simples et concrètes : dons à des associations (un %age de l’achat d’espace est reversé à une asso choisie par l’annonceur), communication sur l’impact carbone de chaque campagne commercialisée (DOOH par exemple), offre d’une remise si les annonceurs affichent sur leur campagne l’impact carbone du produit ou service dont ils font la promotion…
LE CONTEXTE
À terme, le ciblage comportemental, qui a pris le pas sur le classique ciblage contextuel, pourrait partiellement être remis en cause avec les menaces pesant sur l'usage des cookies tiers.
Le contexte de diffusion reste alors un facteur très important.
Ce qui est recherché c’est la surprise, l'étonnement, que ça sorte du lot. Nous ne pouvons pas tout miser sur la fréquence, la répétition. Nous le savons, trop de répétition peut entraîner l’effet contraire recherché : un agacement voire un rejet de la marque ou du produit/service proposé (en témoigne le nombre croissant d’installations du logiciel Adblock sur les navigateurs).
Nous devons nous adapter, une publicité qui s’intègre dans un contexte sera mieux mémorisée : en moyenne la mémorisation du message augmente de 40% lorsque le message est adapté au contexte, quel que soit le média.
Que ce soit des publicités informatives lorsqu’elles sont associées au message clé d’un article (une publicité sur l’automobile adossée à un contenu du même secteur), des publicités axées sur l’émotionnel lorsqu’elles sont associées à des thèmes de contenu similaires (une thématique Noël adjacente à un article sur les fêtes de fin d’année).
Si la publicité s’avère intégrée au contenu, elle ne sera alors pas considérée comme une perturbation mais permettra d’améliorer la mémorisation et suscitera des réactions positives chez les consommateurs.
DÉFINITION COMPORTEMENTALE DE LA CIBLE
Nous nous dirigeons vers une publicité plus smart.
Nous devons innover et améliorer l’efficacité d’un ciblage basé sur ID pour assurer l’adressabilité.
La TV segmentée, arrivée sur le marché français depuis près d’un an et demi, permet, grâce à la DATA, d’offrir de nouvelles possibilités de ciblage qui était jusqu’alors réservées au digital. Nous pouvons ainsi avec cette nouvelle technologie, allier puissance, qualité de diffusion et ciblage précis.
Cependant, avant de réfléchir à la diffusion et surtout au « comment » et au « où », il est primordial de cerner la cible marketing à atteindre.
Pour cela, la création d’un Persona est un passage quasi-inévitable.
Encore faut-il bien l’identifier. Il ne s’agit pas de le définir de manière hypothétique ou de se baser sur des ressentis mais de le créer de manière empirique à partir de faits et de données tangibles (internes ou issues de recherches).
Bien cibler ses consommateurs n’est pas chose aisée mais permet de personnaliser son discours et de ne pas se contenter d’un message automatisé en faisant du « copié-collé » peu importe la cible à qui nous nous adressons.
La personnalisation fait la différence. Les campagnes utilisant la DCO et/ou adaptées à chacune de nos cibles ont eu un véritable impact sur le ROI.
Il est primordial d’adapter, de personnaliser chaque message à chaque cible et à chaque levier pour gagner en efficacité.
Un film TV, ne peut pas être diffusé sur les RS, une créa presse ne peut pas être réutilisée en affichage…
Tout comme nous ne parlons pas de la même manière (ton, visuel, wording…) aux jeunes de – 25 ans et à ceux de plus de 50 ans.
Le bon ciblage permet également de réduire ses coûts et de gagner du temps en évitant des actions inutiles, d’augmenter l’efficacité des actions mises en place, de fidéliser l’audience en diffusant le bon message, au bon moment et aux bonnes personnes.
Différentes stratégies de ciblage existent, que ce soit le marketing indifférencié (toucher le plus grand nombre sans ou avec peu de différenciation), le marketing différencié (approche semi-personnalisée s’adressant à un segment) et le marketing individualisé (approche la plus personnalisée possible pour concorder au mieux aux attentes et besoins de prospects de manière individuelle). Cette dernière est bien évidemment la plus complexe à mettre en place mais reste celle qui délivre le plus de valeur à la cible.
ET L’HUMAIN !
Nous revendiquons nos relations en tant que partenaire et non en tant que client-prestataire.
Notre expertise et notre savoir-faire n’ont de valeur que s’ils sont compris et bien mesurés : nous devons avoir les bons outils dans un écosystème complexe.
Nous mettons un point d’honneur à miser sur l’humain: que ce soit dans la relation agence/annonceur via un seul interlocuteur ou dans la mise en œuvre et le suivi des campagnes (optimisation quotidienne par un traffic manager dédié).
MédiaWR est l’agence média 100% intégrée au sein d’LMWR (agence de communication indépendante globale).
Une véritable force qui, en plus d’avoir une connaissance globale des marques, nous permet de travailler de concert avec l’ensemble des pôles de l’agence (création, social média, production, stratégie de marque…) SANS INTERMÉDIAIRE.
Gain de temps et d’argent.
Réactivité inégalable.
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